L’inspection annuelle de vos appareils de chauffage
Une obligation pour la sécurité de votre foyer
Les experts des entreprises d’assurances s’inquiètent d’une nouvelle tendance : l’utilisation du bois (bûches, branches ou n’importe quel matériau inflammable) comme moyen de chauffage. La flambée des produits pétroliers n’y est sans doute pas étrangère.
Le ramonage ne suffit pas
Aussi important soit-il, le ramonage ne suffit pas.
Il doit être complété par une inspection rigoureuse de l’ensemble de l’installation : registre et conduit de fumée intérieur du foyer. Pendant la vérification d’entretien, il est recommandé de vérifier l’état de la cheminée et du tuyau de raccordement afin de déceler tout signe de détérioration. Vérifiez s’il y a de la corrosion sur les tuyaux de raccordement qui pourrait affaiblir les joints. Recherchez toute trace de corrosion et les taches de rouille sur la paroi extérieure des conduits en métal.
Lorsque vous inspectez une cheminée en maçonnerie, vérifiez si les briques extérieures sont couvertes de taches noires ou blanches ou fissurées. Assurez-vous qu’il n’y a pas de pièces manquantes dans le chemisage. Vérifier l’état de la cheminée dans les espaces cachés tels que les combles, les murs… L’inspection du registre et du conduit de fumée L’inspection du registre est également fondamentale. Il s’agit de l’ouverture réglable qui contrôle l’alimentation du feu en oxygène pour assurer une bonne combustion.
L’inspection veillera à s’assurer que le registre se verrouille solidement, qu’il se monte et se baisse facilement et qu’il n’est pas maculé de poussière ni de débris provenant du conduit.
Lorsque le foyer n’est pas utilisé, le registre doit toujours être fermé afin d’éviter tout gaspillage d’énergie.
Le nettoyage éventuel du registre se fait avec une brosse à poils rigides. Afin de le visualiser au mieux, on peut disposer un miroir à l’intérieur du foyer de façon à voir l’ouverture du registre en l’éclairant avec une lampe d’atelier.
L’inspection de l’intérieur du foyer
L’inspection doit également s’étendre à l’intérieur du foyer, c’est-à-dire à la chambre de combustion (état des briques réfractaires) et aux différents éléments internes qui équipent tels que les déflecteurs internes, les conduits d’air ou encore les catalyseurs de postcombustion.
Un encrassement important ou une détérioration de ces éléments se traduit généralement par une perte d’efficacité significative de l’appareil et donc un rendement moins élevé.
Tout élément déficient devra être remplacé impérativement.
Le contrôle et le réglage de la tension des portes feront aussi partie de l’inspection générale du système.
De nombreux poêles et inserts modernes comportent des vis de réglage sur la porte de chargement. Ces vis servent a maintenir la tension exercée sur les joints d’étanchéité pour empêcher les fuites de fumée. Ces réglages sont habituellement faciles à faire et permettent à l’appareil de bien fonctionner.
Il est temps de régler la tension de la porte par exemple, quand une couche de soie commence à se former sur une partie de la porte de verre. La forme de ces traînées de suie vous indiquera la provenance des fuites.
Les concepteurs d’appareils se servent de joints d’étanchéité pour empêcher l’air indésirable d’entrer dans la chambre de combustion. Les joints qui ont perdu leur étanchéité réduisent l’efficacité du système de combustion. Les joints d’étanchéité entourent la porte de chargement, la vitre et la plupart des ouvertures donnant accès aux récipients à cendres. Il se peut que vous deviez remplacer certains joints une fois par années de service, d’autres seront encore en bon état après quelques années de services.
Vérifiez tous les joints au moins une fois par année au moment de l’inspection d’entretien et de temps à autre durant la saison de chauffage.